Malgré des premiers résultats d’entreprises américaines et/ou européennes pour le T3 23 plutôt encourageants, les investisseurs en restant focalisés sur les questions (géo)politiques (Moyen-Orient, Congrès américain, etc..) et macro-économiques (tensions inflationnistes, récession en 2024 ?) n’ont pas permis un rebond du CAC 40 entamant le mois à 7 068 points pour clôturer en repli mensuel à 6 88 6points.
Les publications d’entreprises américaines au T3 sont ressorties satisfaisantes pour :3M Co,WELLS FARGO,NETFLIX,IBM,COCA COLA,AMAZON,INTEL,GENERAL ELECTRIC, MICROSOFT,JP MORGAN ou MCDONALD’Smais décevantes (chiffre d’affaires et/ou bénéfice par action) à l’image de :BLACKROCK, CATERPILLAR, CHEVRON, UPS, PFIZER, TESLA, JOHNSON&JOHNSON,ALPHABET, FORDouMETA (ex FACEBOOK), victimes de l’impact du $, du ralentissement de l’économie et des tensions inflationnistes, etc…
Globalement au 30/10 dernier et en se référant au consensus sur les sociétés du S&P500 ayant déjà publiées, soit 260/500: les « surprises » concernant leur BPA (=rémunération de l’actionnaire) ont été positives à 81% en hausse par rapport à 2022 (pour mémoire 74%) et négatives dans 16% des cas !
Du côté européen, les premières publications de chiffres d’affaires ont confirmé une orientation positive mais pas toujours bien reçu boursièrement, comme pour : AIR LIQUIDE, SEB,ACCOR,PERNOD RICARD,HERMES,PHILIPS,ORANGE,EUROFINS SCIENTIFIC,DASSAULT SYSTEMES,L’OREAL,ESSILORLUXOTTICA, MICHELIN,DANONE,VIVENDI, VINCI,PUBLICIS,TOTAL ENERGIES, NOVARTIS,SCHNEIDER ELECTRICou CARREFOURmais plus décevante (ralentissement aux USA, « trop » faible redémarrage en Chine, inflation, etc…) pour : LVMH, SANOFI, ERICSSON,BIOMERIEUX, INTERPARFUMS, NESTLE, KERING,ROCHE HOLDING, IPSEN, BNP PARIBAS,UNILEVER, SARTORIUS STEDIM,NOKIA,PLASTIC OMNIUM,NEXANS, BIC, WORLDLINE,HEINEKENouRENAULT.
La volatilité risque d’être à nouveau forte en Novembre entre l’évolution des données d’inflation déterminantes pour l’appréciation des futures hausses de taux CT, les dernières publications d’entreprise, les tractations sur le relèvement du plafond de la dette au Congrès américain d’ici le 17/11 prochain, le Moyen-Orient et le conflit russo-ukrainien sans oublier les mouvements sur les devises et les matières premières.