Les investisseurs sont tout d’abord restés attentistes partagés entre les craintes d’un nouveau durcissement des politiques monétaires dans un contexte économique morose et l’attente « fébrile » des premières publications d’entreprises. Jugées plutôt correctes, elles ont permis au CAC 40 débutant à 7 386 points de s’établir en légère hausse mensuelle à 7 498 points dans des volumes souvent limités toutefois.
Sur le « front » macro-économique l’effet des hausses de taux se fait de nouveau sentir sur les indicateurs américains (confiance du consommateur, baisse du taux de chômage, etc..) et européens (indices d’activité, confiance des ménages, etc..) en repli, alors qu’en Chine le rebond de l’activité se fait toujours attendre….
Après les hausses observées depuis le début d’année, les publications/anticipations pour le T2 étaient particulièrement attendues de part et d’autre de l’Atlantique.
Pour de nombreuses entreprises, véritables baromètres de l’état de santé de l’économie américaine, les résultats se sont révélés positifs comme : BANK OF AMERICA, JOHNSON&JOHNSON, VISA, GENERAL ELECTRIC, INTEL,ALPHABET (ex GOOGLE), MACDONALD'S,MORGAN STANLEY ou META (ex FACEBOOK)mais plus décevants pour d’autres (impact du resserrement monétaire) :IBM, MICROSOFT, TESLA, NETFLIX ou GOLDMAN SACHS.
En Europe les trimestriels étant publiés plus tard, quelques sociétés ont communiqué positivement mais pas toujours bien reçu boursièrement comme pour : ESSILOR,UNILEVER, EDENRED, PUBLICIS, SARTORIUS STEDIM, LVMH, WORLDLINE, L’OREAL,ACCOR, VINCI,DANONE,BNP PARIBAS,HERMES, RENAULT,NESTLE,KERINGouCARREFOURet plus négativement pour : AIRBUS, PLASTIC OMNIUM,BAYER, PHILIPS, ASML, NOKIA, THALES, DASSAULT SYSTEMES, RICHEMONT, TELEPERFORMANCE, SANOFI, ADP,EUROFINS SCIENTIFIC, CAP GEMINI, ORANGE,ROCHE HOLDING, VIVENDI,ATOS,BASFouTOTALENERGIES par exemple.