Débutant le mois à 7 346 points, le CAC 40 a connu un vrai rallye de fin d’année amplifiant à sa progression dans des volumes limités toutefois pour s’établir à 7 543 points en hausse annuelle notable de 16,52%.
En 2024, les investisseurs devront concilier taux d’intérêt élevés, pressions inflationnistes et croissance mondiale affaiblie et déséquilibrée. Pour s’adapter à cette nouvelle donne chercheront-ils de nouveau à accroître le poids des valeurs de « croissance » (luxe, technologie, consommation discrétionnaire, etc…) ou reviendront-ils plus massivement comme en 2022 sur les secteurs dits « value » (banques, industrielles, distribution, opérateurs télécom, etc..) plus décotés ?
En outre, un certain nombre de facteurs influeront sur l’évolution des marchés financiers et de façon non exhaustive le/la :
* suivi des indicateurs d’inflation alors que les banques centrales sont devenues « data dependent » puisque réagissant aux données mensuelles et donc sur la défensive,
* positionnement monétaire plus ou moins favorable affiché par ces mêmes banques centrales dans un contexte économique mouvant et récessif,
* « vraie » reprise de l’activité économique en Chine après une année 2023 très décevante,
* volatilité des parités de change (€/$, €/£, etc…) et du prix des matières premières avec un baril de pétrole s’établissant en moyenne (Brent vs WTI) autour des 75$,
* progression sensible de certaines classes d’actifs (actions, obligations, or, bitcoin, etc…) les rendant de facto plus sensibles aux « mauvaises » nouvelles.
Enfin les risques géopolitiques réels (Ukraine, Moyen-Orient, Chine/Taïwan, etc…) ou les élections à venir en cette année qui verront près de la moitié de la population mondiale voter (Taiwan, Europe, Inde, Russie, USA, etc..), constituent sans nul doute des incertitudes/menaces réelles, alors prudence !