Logo - Société parisienne de gestion
Actualités

Les marchés en Septembre 2025

Publié le 2 oct. 2025

Septembre s’est d’abord révélé délicat comme souvent les investisseurs étants « ballotés » entre les publications macro-économiques notamment l’inflation dans un contexte d’entrée en vigueur des droits de douane. Le CAC 40 débutant à 7 708 points a rebondi en fin de mois pour clôturer à 7 896 points à la faveur d’une lecture plus optimiste des marchés quant à l’évolution des taux d’intérêts contrebalancée toutefois par la reprise de la guerre commerciale sur les médicaments et les camions.

Les réunions de la FED et de la BCE étaient particulièrement attendues.

Sans surprise, la BCE a laissé inchangée sa politique monétaire considérant qu’elle était correctement positionnée. Cependant, les risques sont toujours présents et elle n’a pas fermé la porte à d’autres ajustements, certains membres laissant entendre qu’une baisse des taux directeurs était envisagée en décembre. La faiblesse de la croissance et le passage de l’inflation sous 2% constituent des arguments suffisants pour adopter une politique monétaire plus accommodante.

Comme attendu au vu des dernières publications d’emploi, la Banque centrale américaine a elle repris ses baisses de taux directeurs en les réduisant de 25 pb à 4%-4,25%, son gouverneur justifiant du mouvement par la nette dégradation du marché du travail. Si l’inflation reste trop élevée et appelle à conserver une certaine prudence, les effets des droits de douane ne sont pas aussi importants qu’anticipé pour l’instant. Au-delà de ce premier ajustement, ses membres de la FED escomptent encore deux autres baisses d’ici la fin d’année.

Sur le « front » macro-économique les indicateurs américains (confiance du consommateur, croissance, baisse des créations d’emploi, etc..) sont plutôt résilients, les européens (indices d’activité, confiance des ménages, etc..) en repli alors qu’en Chine ils tardent à rebondir pointant plutôt vers un début de déflation….

Le mois d’Octobre risque d’être « animé » par les indicateurs d’inflation et de croissance dans les différentes zones économiques et surtout par la qualité des premières publications pour le T3 des entreprises américaines puis européennes dans un contexte de valorisations boursières (très) tendues notamment aux USA.

Partager sur