A l’image du mois de Juillet dernier, les investisseurs ont plutôt fait preuve d’optimisme saluant les bons résultats d’entreprises américaines et/ou européennes laissant (un peu) de côté les tensions inflationnistes et les signes annonciateurs d’une récession à venir dans de nombreux pays en 2023. Le CAC 40 a entamé le mois à 5 794 points pour clôturer proche de son plus haut mensuel à 6 267 points.
Les publications d’entreprises américaines au T3 sont ressorties satisfaisantes pour : IBM,WELLS FARGO, SCHLUMBERGER, NETFLIX, COCA COLA, BANK of AMERICA,VISA, INTEL, PROCTER & GAMBLE,KRAFT HEINZ, GOLDMAN SACHS, APPLEouMCDONALD’S mais décevantes (chiffre d’affaires et/ou bénéfice par action) à l’image de : BOEING, TESLA, MICROSOFT, JOHNSON&JOHNSON,ALPHABET, AMERICAN EXPRESS, AMAZON, GENERAL ELECTRIC, MORGAN STANLEY ou META (ex FACEBOOK) victimes de l’impact du $, du ralentissement de l’économie et des tensions inflationnistes, etc…
Globalement au 28/10 dernier et en se référant au consensus sur les sociétés du S&P 500 ayant déjà publiées, soit 251/500 : les « surprises » concernant leur BPA (=rémunération de l’actionnaire) ont été positives à 71% en baisse par rapport au T2 (pour mémoire 77%) et négatives dans 23% des cas !
Du côté européen, les premières publications de chiffres d’affaires ont confirmé une orientation positive mais pas toujours bien reçu boursièrement, comme pour : LVMH, NESTLE, ASML,BIOMERIEUX,ACCOR,PERNOD RICARD,HERMES,ESSILORLUXOTTICA,KERING, DASSAULT SYSTEMES, L’OREAL, DANONE,UNILEVER, AIR LIQUIDE,VINCI, PUBLICIS, TOTAL ENERGIES, SANOFI, SCHNEIDER ELECTRICouCARREFOURmais plus décevante (prix des matières premières, inflation, difficultés d’approvisionnement/pénurie de composants, politique du « zéro COVID » en Chine, etc…) pour : ERICSSON, PHILIPS, MICHELIN,SARTORIUS STEDIM, ORANGE, IPSEN, PLASTIC OMNIUM, NEXANS, VOLKSWAGEN,EUROFINS SCIENTIFIC, AIR FRANCE, VALEO, BIC,WORLDLINE, HEINEKENouSEB.
La volatilité risque d’être à nouveau forte en Novembre entre l’évolution des données d’inflation déterminantes pour l’appréciation des futures hausses de taux CT, les dernières publications d’entreprise pour le T3 22, l’impact aux USA du résultat des midterms notamment sur le conflit russo-ukrainien, ou les mouvements sur les devises et les matières premières.