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Les marchés en Février 2023

Publié le 28 fev. 2023

ŸLe CAC 40 a amplifié son rebond débutant à 7 077 points pour s’établir finalement à 7 268 points retrouvant ses niveaux de Février 2022, les investisseurs se montrant rassérénés par la trajectoire des chiffres d’inflation.

ŸSi les indicateurs macro-économiques restent mitigés aux USA et en Europe, les dernières publications de sociétés américaines et surtout européennes pour le T4 22 ont-elles été jugées très positives surtout en Europe à l’image de : LVMH, TOTALENERGIES, BNP, DANONE, PERNOD RICARD, CARREFOUR, VINCI, TELEPERFORMANCE, SAINT-GOBAIN, SARTORIUS STEDIM ou DASSAULT SYSTEMES mais (plutôt) décevantes comme pour : NESTLE, VALEO, L’OREAL, ROCHE, SANOFI,KERING,ESSILOR, MICHELIN, LEGRAND, SOCIETE GENERALE, NEXITY, BAYER ouENI.

Les marchés financiers devraient rester animés de nombreuses échéances/questions restant en suspens :

  • Les valorisations boursières ont déjà bien (trop ?) progressé alors que les entreprises entreront dans la période des publications du T1 23 le mois prochain aux USA puis en Europe, attention aux éventuelles déconvenues !

  • Face à une inflation toujours très éloignée de sa cible et à une croissance plus résiliente que prévue, la BCE continue d’envoyer des messages aux investisseurs financiers leur indiquant qu’elle ira jusqu’au bout. Elle envisage donc une poursuite du resserrement monétaire jusqu’à cet été même si toutes ses réunions ne déboucheront pas nécessairement sur une hausse des taux directeurs précise-t-elle. La problématique existe aussi aux USA mais dans une moindre mesure, la Réserve fédérale n’excluant pas de faire une pause dans le mouvement de hausses des taux.

  • Après 1 an de guerre, le conflit russo-ukrainien semble s’enliser !

    Si les rapports de force entre les belligérants se sont équilibrés, les USA redoutent maintenant l’entrée en jeu de la Chine accusée de vouloir armer Moscou, ce qui pourrait avoir un impact direct sur le champ de bataille et plus globalement sur les relations internationales d’ailleurs. Alors que l’Ukraine se prépare à une nouvelle offensive russe, aucune issue au conflit ne semble pour l'heure se dessiner, ce qui créera de la volatilité sur les marchés financiers et entretiendra des pressions haussières sur les prix notamment, des matières premières. Pour l’heure, la crise énergétique a baissé en intensité, l’hiver ayant été plutôt doux en Europe, mais la question pourrait bien revenir sur le devant de la scène à l’occasion de la future campagne d’approvisionnement en gaz/pétrole pour l’hiver 2024.

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