Débutant le mois à 6 754 points, le CAC 40 a d’abord connu une certaine stabilité évoluant dans une fourchette de fluctuations très étroite avant de corriger fortement les investisseurs étant « refroidis » par les commentaires agressifs des banquiers centraux. Finalement, l’indice parisien clôture à 6 474 points en baisse annuelle de 9,5%.
En 2023, les investisseurs devront à nouveau naviguer entre une inflation restant forte dans la plupart des pays occidentaux et des hausses de taux à venir, alors que la croissance mondiale sera faible au moins la première partie de l’année (estimation du FMI) et surtout déséquilibrée entre les différentes zones. A cet égard continueront-ils à arbitrer comme en 2022 les valeurs de « croissance » (luxe, technologie, consommation discrétionnaire, etc…) au profit des secteurs dits « value » (banques, industrielles, énergie, distribution, opérateurs télécom, etc..) plus décotés ?
Concomitamment un certain nombre de facteurs pourraient influer sur l’évolution des marchés financiers et de façon non exhaustive :
Après le repli sensible de très nombreuses classes d’actifs en 2022 (actions, obligations, immobilier, bitcoin, etc…) il faudra surveiller aussi les risques géopolitiques (Russie vs Ukraine et OTAN, Chine/Taïwan, etc..) politiques (USA/Chine, GB vs Zone Euro, etc…) ou les élections à venir (Turquie, etc…) qui constituent des incertitudes voire menaces réelles, alors prudence !