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Les marchés en Septembre 2024

Publié le 30 sept. 2024

Septembre s’est d’abord révélé délicat les investisseurs restant « ballotés » entre les publications des données macro-économiques notamment l’inflation et la réponse des banques centrales, le CAC 40 débutant à 7 646 avant de rebondir fortement en fin de mois pour clôturer stable à 7 636 points à la faveur des annonces de soutien à l’économie prises par les autorités chinoises.

Les réunions de la FED et de la BCE étaient particulièrement attendues.

L’Institution européenne a décidé sans surprise de réduire de 25 pb le taux de rémunération des dépôts pour le ramener à 3,5%. Si cette décision était anticipée, l’incertitude portait plus sur le message pour la suite. Sans s’engager sur un calendrier et en restant « data dependent » (réagissant « a posteriori » aux indicateurs mensuels) Christine LAGARDE a laissé entendre qu’il y avait peu de chances qu’une autre baisse ait lieu lors de la prochaine réunion. Elle conforte l’hypothèse d’un assouplissement monétaire progressif, ce qui limitera la capacité de rechute des taux souverains d’autant qu’en parallèle la BCE poursuit la réduction de la taille de son bilan.

Aux Etats-Unis, la FED prenant acte que sa politique monétaire devient trop restrictive et que les risques se sont déportés de l’inflation vers le chômage a entamé son cycle de baisse des taux directeurs. En abaissant ses taux de 50 pb elle estime qu’il y a moins de danger à « taper fort » au commencement du cycle que le contraire. Selon le calendrier envisagé, deux baisses de taux de 25 pb sont attendues d’ici la fin de l’année puis quatre en 2025.

Sur le « front » macro-économique on peut relever des indicateurs américains (confiance du consommateur, indices d’activité, etc..) en recul et faibles en Europe (indices d’activité, climat des affaires, etc..). En Chine alors que la situation économique est très dégradée, les autorités ont annoncé des mesures massives destinées à soutenir les agents économiques et doper la consommation par et de façon non exhaustive : des baisses du taux des réserves obligatoires des banques et des taux immobiliers, une recapitalisation des banques en difficulté, un soutien au marché de l’immobilier, un accès facilité aux liquidités pour acheter des actions. Destinés à permettre d’atteindre le rythme de croissance attendu à 5% pour mémoire en 2024, il n’est pas sûr que ces dispositifs soient suffisants.

Le mois d’Octobre risque d’être « animé » par les derniers développements de la campagne présidentielle américaine avec des candidats toujours au coude à coude, les indicateurs d’inflation et de croissance dans les différentes zones économiques mais surtout par la qualité des premières publications pour le T3 des entreprises américaines puis européennes dans un contexte de retour de la volatilité.

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