Après une année boursière 2021 excellente, les marchés actions ont connu un début d’année encourageant avant de corriger, le CAC 40 débutant à 7 217 points pour s’établir finalement à 6 999 points victime tout à la fois de : la hausse des taux LT de part et d’autre de l’Atlantique, des tensions USA & Europe vs Russie sur l’Ukraine, la progression rapide du variant Omicron dans de nombreux pays industrialisés et émergents, mais aussi de sa surpondération en valeurs de « croissance » qui ont fait l’objet de lourds dégagements (luxe, technologie, etc…) au profit de titres dits « value » (banques, industrielles, distribution, opérateurs télécom, etc..).
Sur le plan macro-économique, les indicateurs reculent aux USA (indice de confiance & consommation, indices manufacturiers, etc..), plutôt stables en Europe et résilients en Chine malgré le rebond de l’épidémie et les contraintes sur les chaînes d’approvisionnement mondiales
Aux USA les premiers résultats trimestriels du T4 2021 se sont révélés plutôt solides pour des sociétés (même si boursièrement ils n’ont pas toujours été salués !) telles : PROCTER&GAMBLE, MICROSOFT, MORGAN STANLEY, IBM, SCHLUMBERGER, APPLE, BANK of AMERICA, 3M, VISA, McDONALD'S, AMERICAN EXPRESS ou WELLS FARGO même si d’autres ont été plus décevants comme pour : INTEL, NETFLIX, TESLA, CITIGROUP, CHEVRON CORP, FORD, GOLDMAN SACHS, CATERPILLAR ou JP MORGAN.
En Février et alors que les valorisations boursières restent élevées les marchés actions seront influencés à nouveau par les publications d’entreprises américaines et surtout européennes pour le T4/21, les chiffres d’inflation de part et d’autre de l’Atlantique, l’évolution de la situation en Ukraine sans oublier les mouvements sur les parités de change (£, CHF, $, etc…) ou le baril de pétrole en progression autour des 88$ malgré l’annonce par l’OPEP de la mise sur le marché de 400 000 barils/jour supplémentaires.